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Chronique Sylvain Legault
Y a-t-il au Québec un ras-le-bol? Je ne sais pas. En fait, je ne suis pas certain que le bon peuple ait vécu assez de malheurs, de folies, de corruptions et de bêtises. Il y a la grève étudiante bien sûr. Quoi d’autre? Les commissions d’enquête qui vont aller sur les tablettes. Nous le savons, malgré que nous nous plaisions à croire que les choses vont s’arranger, cela ne sert qu’à engraisser les profils de nos grands quotidiens et programmes télévisés, ainsi que les débats autour des piscines les fins de semaine et ne l’oublions pas...internet. Tout cela pour revenir la queue entre les deux jambes le lundi matin. Réalisez-vous que l’information est un produit de consommation? Un produit est fait pour être renouveler, même si on n’en a pas besoin au même titre que les cellulaires, les briquets et ‘’casseroles’’.
Ras-le-bol
Ensuite, les élections qui seront peut-être annoncées pour l’automne ne vont que noyer le poisson. Et combien de poissons! C’est complètement absurde de voir que les Québécois ne font que réagir aux petites bombes insignifiantes des réseaux sociaux et aux médias. C’est à croire que nous n’avons aucune réflexion si on ne nous dit pas d’en avoir. Plus rien ne vient de notre tête. Tout est récupéré et on se l’approprie. On nous dirige là où on doit aller. Même dans nos pensées. Si par malheur vous en avez, taisez-vous, car ce n’est peut-être pas (in). On nous fait croire que la puissance vient des médias, tous confondus. Réveillez-vous cher peuple, on vous endort encore plus. Ce sont ces mêmes médias qui contrôlent notre mental et nous informent sur ce qui doit se passer ou pas. Lentement leurs influences nous programment le cerveau, installent les engrammes qui ont comme unique but, nous manipuler. On le voit bien avec l’industrie du sondage. Ceci sans parler du phénomène de bulle d’information. On étale sur la place publique des faits qui, la plupart du temps, tombent dans l’oubli la semaine d’après. Pourtant les choses nommées sont parfois d’une importance majeure dans notre société et tout va aux oubliettes. C’est exactement comme cela que la programmation se fait.
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