Les chroniques de sylvain Legault
Nous envoyons nos enfants dire ce que nous ne sommes pas capables de dire par nous-mêmes comme société. Nous faisons une guerre stérile en plaçant nos enfants sur la ligue de feu, quelle honte. Pour excuser notre lâcheté, on dit que les étudiants ne sont pas sérieux, ne sont pas réalistes et qu’ils devraient comprendre. Comprendre quoi, je vous demande? La bêtise humaine, l’exploitation volontaire, l’individualisme à outrance, le bien-être social ainsi que l’asservissement aux nouveaux arrivants sous prétexte qu’on se doit d’être une société libérale et moderne? Non, réveillez-vous! Nous ne pouvons pas attendre que le Québec ressemble à tous ces pays qui sont aux prises avec le réveil brutal d’une économie soudoyée, une gestion corrompue et un abrutissement de masse qui font qu’ils croulent sous les dettes et la faillite. J’estime que nous méritons mieux que cela, et que le temps est venus pour réagir. D’ailleurs, que nous offrent les autres parties? Rien de mieux!
À la guerre, comme à la guerre!
Prions pour que les étudiants quittent cette salle avec qui des supposées discussions ont lieu et souhaitons que la manifestation reprenne au plus vite. Le temps est maintenant venu pour que la population lance un message clair au gouvernement, qu’assez c’est assez. Arrêtez de croire que le message étudiant ne s’adresse pas à vous aussi. C’est une question de principe dont il s’agit ici. Écrivez aux organisations étudiantes et proclamez votre appui. Si nous laissons les étudiants à leur sort, c’est comme les envoyer au front sans rien faire en espérant que cela nous profite. C’est la déchéance qui nous attend, comme c’est malheureusement le cas avec nos personnes âgées. Jusqu’où irons-nous dans notre complaisance et étourdissement? Je vous défis de passer aux actes et d'arrêter les discussions de salon le dimanche et d’entrer la queue entre les jambes le lundi matin!
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